samedi 30 juin 2007

Marcel Aubour


Marcel Aubour
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Marcel Aubour (né le 17 juin 1940 à Saint-Tropez) est un ancien gardien de but international français de football (1,80 m, 70 kg à l'époque).
Aubour rejoint
Lyon en 1960. Gardien de classe internationale, complet et régulier, il est par son palmarès et sa présence régulière en équipe de France l'un des deux meilleurs portiers de l'histoire du club (avec Grégory Coupet). Avec l'OL, il dispute deux finales de Coupe de France, gagnant celle de 1964 et atteignant les demi-finales de la Coupe des Vainqueurs de Coupe cette même année. Sa réputation de « tueur de penalties » (comparable à celle de Mickaël Landreau aujourd'hui) naît après une série d'arrêts décisifs dans cet exercice. Porté par ses performances en club, Aubour s'impose également face à Pierre Bernard et Daniel Eon comme titulaire dans le but de l'équipe de France, avec laquelle il se qualifie pour la Coupe du Monde 1966 en Angleterre. Les Bleus y essuient un cuisant échec, éliminés au premier tour par un manque de cohérence tactique et une série de contre-performances individuelles. Aubour n'est pas épargné, en grande partie responsable du but concédé face au Mexique lors du très décevant premier match des Tricolores (1-1).
Aubour quitte
Lyon pour Nice après la Coupe du Monde, décision malheureuse qui le voit accompagner le Gym en Division 2 en 1968. Il se voit également écarté de l'équipe de France (au profit du Stéphanois Georges Carnus) à la fin de la saison 1967-68 après une humiliante élimination (1-1, 1-5) par la Yougoslavie en Coupe d'Europe des Nations.
Après une saison en D2, Aubour revient au plus haut niveau en signant à
Rennes. Il y remporte son second trophée en gagnant la Coupe de France 1971 face à... Lyon (1-0) après avoir éliminé le grand OM aux tirs au but en demi-finale, Aubour en arrêtant trois dont celui du redoutable Josip Skoblar. Cette victoire reste pour « le grand Marcel » le meilleur souvenir de sa carrière : « C'était du délire. Cela a duré trois mois alors que la victoire de l'Olympique lyonnais en 1964 n'avait guère duré qu'une semaine. » (Jacques Thibert, Les coqs du football, Paris, Calmann-Levy, 1972, page 163). Durant toute la saison 1970-71, Aubour retrouve même l'équipe de France mais doit à chaque fois se contenter du statut de doublure de Carnus.
Aubour part en
1972 pour Reims où il termine sa carrière en 1977. Il quitte ensuite le monde du football professionnel et est aujourd'hui établi dans sa ville natale de Saint-Tropez.

Carrière de joueur

1960-1966 : Olympique lyonnais ( France)
1966-1969 :
OGC Nice ( France)
1969-1972 :
Stade rennais ( France)
1972-1977 :
Stade de Reims ( France)

Palmarès personnel
Vainqueur de la
Coupe de France 1964 avec l'Olympique lyonnais
Vainqueur de la
Coupe de France 1971 avec le Stade rennais
Finaliste de la
Coupe de France 1963 avec l'Olympique lyonnais
Demi-finaliste de la
Coupe des Vainqueurs de Coupe 1964 avec l'Olympique lyonnais
International Espoirs
20 sélections en
équipe de France A entre 1964 et 1968 (première sélection : 4 octobre 1964, Luxembourg-France, 0-2)
1er match en L1 :
20 août 1960, Reims-Lyon (2-0)

mardi 26 juin 2007

Johan CRUYFF



Johan Cruyff

Johan Cruyff
Fiche d'identité
Nom complet
Hendrik Johannes Cruijff
Nationalité
Pays-Bas
Date de naissance
25 avril 1947
Lieu de naissance
Amsterdam
Taille
1m79
Surnom
El Salvador
Situation en club
Club actuel
Joueur retraité
Numéro
14
Poste
Attaquant
Parcours professionnel*
Saison
Club
Matchs (Buts)
1964-19731973-19781979-19801980-19801981-19811981-19811981-19811981-19831983-1984.
Ajax Amsterdam FC BarceloneLos Angeles AztecsWashington Diplomats DS'79 Levante UD AC Milan Ajax Amsterdam Feyenoord RotterdamTotal
229 (190)143 (48)27 (14)32 (12)3 (?)10 (2)1 (0)36 (14)33 (11)514 (291)
Sélection en équipe nationale**
1966-1978
Équipe des Pays-Bas
48 (33)
* Matchs joués et buts marqués dans chaque clubcomptant pour le championnat nationalet les compétitions nationales et continentales.** Matchs joués et buts marqués pour l'équipenationale en match officiel.
Johan Cruyff (orthographe néerlandaise : Johan Cruijff
  Johan Cruijffécouter) est un entraîneur et ancien joueur de football néerlandais né le 25 avril 1947 à Amsterdam. Il mesure 1,79m pour 68kg.
Il est sans aucun doute l'un des meilleurs stratèges du football avec le Brésilien
Pelé, l'Argentin Diego Maradona, les Français Michel Platini et Zinedine Zidane ou l'Allemand Franz Beckenbauer. Il est l'animateur du « football total » au début des années 70 mis en place à l'Ajax Amsterdam.

Biographie
La période Ajax
Cruyff débute sa carrière à l'Ajax Amsterdam en 1964 où il remporte six titres de champion national et trois Coupe d'Europe des clubs champions consécutivement de 1971 à 1973. Il termina aussi deux fois meilleur buteur du championnat néérlandais.
Aux Pays-Bas il est aussi connu comme le numéro 14. Au début de la saison 1970-1971, l'encadrement de l'Ajax décida d'attribuer un numéro à chaque joueur, et ce pour toute la saison. Alors que tout le monde s'attendait à ce que Cruyff choisisse le 9 ou le 10, il opta finalement pour le 14.

Les Pays Bas
Cruyff, surnomé le hollandais volant (en raison de sa facilité à effacer ses adversaires), va porter l'équipe nationale des pays-bas en finale de coupe du monde 1974 face à la RFA de Beckembauer. Cette finale, avec celle de 1978, reste les meilleurs performances de la sélection batave en coupe du monde et marque l'apogée du football neerlandais, le football total. Néanmoins cette finale perdue, dont l'échec ne peut être imputé au seul Cruyff, reste un point noir dans son palmarès. Si il avait remporté avec son équipe nationale la coupe du monde, il serait certainement considéré comme l'égal de Pelé ou Maradonna.

Le FC Barcelone

Cruyff est transféré au
FC Barcelone à la fin de l'été 1973 pour un contrat record. La venue au Barça et non au Real Madrid du meilleur joueur du monde, en pleine dictature franquiste, apparait comme un triomphe catalan. Le club n'a plus gagné la Liga depuis 1960, et s'apprête à fêter son 75e anniversaire. La pression populaire est énorme : Cruyff est considéré comme le Messie venu redonner au club son lustre d'antan. Tout lui est autorisé, y compris de fumer ses Camel sans-filtre à la mi-temps des matchs !
L'équipe barcelonaise, dirigée par
Rinus Michels (un autre ancien de l'Ajax), ne peut pas compter sur sa recrue dès le début de saison, problèmes politico-administratifs obligent. Cruyff débute donc sous ses nouvelles couleurs le 28 octobre 1973. L'équipe ne perdra alors plus aucun match, et sera sacrée championne d'Espagne. Point d'orgue de ce 9e titre : le 17 février 1974, le FC Barcelone atomise le Real Madrid 5-0 au stade Santiago Bernabeu à Madrid.
Cruyff reste 5 saisons, et quitte le club en
1978 sur une victoire en coupe du Roi. D'un point de vue sportif, le bilan de son passage au Barça est maigre : 2 titres, mais la passion qui lie le peuple catalan à el flaco va bien au-delà du football. Dans ces années de plomb, le club est une vitrine politique et le stade un lieu de revendication. L'humiliation faite à Madrid, le fait d'appeler son fils Jordi : un prénom catalan donc interdit, ou encore de dédicacer une photo aux 113 membres de l'Assemblée de Catalogne emprisonnés dans les geôles fascistes font de Cruyff bien plus qu'un simple footballeur.
En
1978, il part aux États-Unis et le New York Cosmos où il effectue un essai avant de s'engager pour les Washington Diplomats puis pour les Los Angeles Aztecs.
De retour en Europe en
1981, il reste cinq mois en D2 espagnole à Levante UD avant de revenir en janvier 1982 à l'Ajax Amsterdam où il reste un an et demi puis finir sa carrière au Feyenoord Rotterdam en 1984 à 37 ans.

Cruyff l'entraîneur
En 1985, il entraîne l'Ajax Amsterdam avec qui il remporte la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes en 1987. Il démissionne début janvier 1988, quelques jours avant le match retour de Supercoupe d'Europe contre Porto. Cinq mois plus tard, il rejoint le FC Barcelone, de 1988 à 1996 où il remporte quatre titres de champion, deux coupes du Roi, la coupe des clubs champions en 1992, une perdue en 1994, une coupe des coupes en 1989, une perdue en 1991.

Cruyff aujourd'hui
Il habite Barcelone, où il écrit une chronique quotidienne appelée La Contra pour le prestigieux journal catalan La Vanguardia.
En 1997 il fonda la Fondation Cruyff
[1], qui soutient les programmes de sport pour les enfants handicapés.

Le clan Cruyff
Actuellement, le fils de Johan Cruyff, prénommé Jordi, mène une carrière de footballeur professionnel remarquée, puisque ce dernier a notamment participé à la finale de la Coupe UEFA de 2001 opposant son club le Deportivo Alavés au club anglais de Liverpool (4-5).

Joueur
Carrière (joueur)

Vainqueur de la
Coupe Intercontinentale : 1972 (Ajax Amsterdam).
Vainqueur de la
Supercoupe d'Europe : 1972 (Ajax Amsterdam).
Vainqueur de la
Coupe d'Europe des clubs champions : 1971, 1972 et 1973 (Ajax Amsterdam).
Champion des Pays-Bas : 1966, 1967, 1968, 1970, 1972, 1973, 1982, 1983 (Ajax Amsterdam) et 1984 (Feyenoord Rotterdam).
Champion d'Espagne : 1974 (FC Barcelone).
Vainqueur de la
Coupe des Pays-Bas : 1967, 1970, 1971, 1972, 1983 (Ajax Amsterdam) et 1984 (Feyenoord Rotterdam).
Vainqueur de la
Coupe d'Espagne : 1978 (FC Barcelone).
Meilleur buteur de la Ligue des Champions : 1972 (5 buts) (Ajax Amsterdam).
Meilleur buteur du
championnat des Pays-Bas : 1967 (33 buts) et 1972 (25 buts) (Ajax Amsterdam)
Divers saisonnier : Tournoi de Palma de Mallorca (
1974 (FC Barcelone)).

Carrière internationale
Finaliste de la Coupe du Monde : 1974.
48 sélections pour 33 buts avec les
Pays-Bas

Entraineur
Carrière (entraîneur)
1985-1988 : Ajax Amsterdam (Pays-Bas).
1988-1996 : FC Barcelone (Espagne).
(1986: dirige l'équipe FIFA).

Palmarès (entraîneur)
Ballon d'or : 1971, 1973 et 1974 (premier joueur à avoir remporté ce trophée trois fois).
Nommé au
FIFA 100.
Élu meilleur joueur étranger dans le
championnat d'Espagne : 1977 et 1978.

Alfredo DI STEFANO



Fiche d'identité
Nationalité
Argentine / Espagne
Date de naissance
4 juillet 1926
Lieu de naissance
Buenos Aires
Taille
1m78
Surnom
La flêche Blonde
Situation en club
Club actuel
Joueur retraité
Poste
Attaquant
Parcours professionnel*
Saison
Club
Matchs (Buts)
En tant que joueur
1944-19451945-19461946-19491949-19531953-19641964-1965En tant qu'entraîneur1967-19681969-19701970-19731974-19751976-19771977-19781979-19801981-19821982-19831986-19881990-1991
River Plate Club Atlético Huracán River Plate CD Los Millonarios Real Madrid Espanyol Barcelone Elche CF Boca Juniors Valence CF Sporting Portugal Rayo VallecanoCastellon CF Valence CF River Plate Real Madrid Valence CF Real Madrid
Sélection en équipe nationale**
1947-19471949-19491957-1961
Équipe d'Argentine A Équipe de Colombie A Équipe d'Espagne A
6 (6)4 (0)31 (23)
* Matchs joués et buts marqués dans chaque clubcomptant pour le championnat nationalet les compétitions nationales et continentales.** Matchs joués et buts marqués pour l'équipenationale en match officiel.
Alfredo Di Stéfano-Laulhe est un ancien
footballeur argentin, né le 4 juillet 1926 à Buenos Aires, et naturalisé espagnol le 30 janvier 1957. Son grand-père maternel, Pierre Laulhe était un français natif du Béarn. Ses trois autres grands-parents étaient quant à eux italiens et anglais. Son père cofonda le club de River Plate. Il débuta dans la vie comme ouvrier agricole, puis comme gardien de troupeaux de vaches à cheval. Le 24 août 1963, sa notoriété mondiale est telle qu'il est enlevé durant quelques jours par des révolutionnaires vénézuéliens à Caracas lors d'une tournée du Real Madrid en Amérique du Sud.

Biographie
Surnommé « Alfredito » puis la « Flèche blonde » au début de sa carrière, puis la « Saeta Rubia », le « Divin Poumon », le « Divin Chauve », et enfin « Don Alfredo », Alfredo Di Stéfano fait ses premiers pas en première division argentine avec le
River Plate le 15 juin 1945. Aux côtés des Labruna et autres Mireno, il devient rapidement l'un des membres de la fameuse « Máquina» du River Plate, véritable machine à marquer des buts. Il inscrit ainsi 27 buts en 30 matches en 1947. Cette même année, le Máquina du River permet également à la sélection nationale d'enlever la Copa America (alors sous le titre de Championnat d'Amérique du Sud). Une grève des joueurs professionnels argentins pousse Alfredo à quitter l'Argentine. Il rejoint alors les Millonarios de Bogota en Colombie, où le prestigieux uruguayen Héctor Scarone le coatche pour une dernière saison. C'est à l'occasion d'une seconde tournée européenne des Millonarios, qu'Alfredo attise les convoitises des grands clubs européens. Le FC Barcelone et le Real Madrid se disputent le joueur devant la justice qui fait pencher la balance en faveur du Real Madrid en 1953. Di Stéfano entraîne dans son sillage son compatriote Héctor Rial, ce dernier entraînant à son tour un autre sud-américain, José Santamaria.
Toujours surnommé « Flèche blonde » lors de ses premières saisons flamboyantes au
Real Madrid, Di Stéfano passe ainsi par divers sobriquets flatteurs, jusqu'à celui de « Divin chauve » en fin de carrière. Mais le déclin inexorable est là, et en 1964 Alfredo n'est plus capable de suivre le rythme imposé par les jeunes joueurs du club. Il rejoint alors l'Espanyol Barcelone pour une dernière saison.
À
River Plate, à Bogotá puis à Madrid, Di Stéfano s'est constitué un palmarès unique qui n'atténuera qu'en partie le grand regret de sa carrière. Argentin (6 sélections, 6 buts), Colombien (4 sélections) puis Espagnol (31 sélections, 23 buts), le buteur à la santé de fer n'aura jamais l'occasion de disputer une phase finale de Coupe du monde, se blessant juste avant celle de 1962, qu'il aurait du disputer aux côtés de ses compatriotes Francisco Gento, et Ferenc Puskas naturalisé en 1960.
Il a remporté 14 championnats de 1re série (pour 3 pays; record du genre); il a aussi été une fois sélectionné dans l'équipe FIFA (1re du nom) du Continent européen, en 1963 (défaite en 1963 à
Wembley par les anglais).
Après sa carrière de joueur, Alfredo di Stéfano entame une carrière d'entraîneur.

Palmarès joueur
Champion d'Amérique du Sud : 1947 (Argentine).
Coupe intercontinentale : 1960 (Real Madrid) (..."précédée déjà d'une Pequeña Copa del Mundo des clubs à Caracas en 1956 -où Coupe Caracas-, remportée avec Gento en mini-tournoi de 4 équipes américano-européennes).
Coupe d'Europe des clubs champions (5) : 1956, 1957, 1958, 1959 et 1960 (Real Madrid).
Finaliste de la Coupe d'Europe des clubs champions : 1962 et 1964
Coupe Latine :
1955 et 1957 (Real Madrid).
Champion d'Argentine : 1945 et 1947 (River Plate).
Champion de Colombie : 1949, 1951, 1952 et 1953 (Millonarios).
Champion d'Espagne (8) : 1954, 1955, 1957, 1958, 1961, 1962, 1963 et 1964 (Real Madrid).
Coupe d'Espagne : 1962 (Real Madrid).
Coupe de Colombie : 1953 (Millonarios).
Vice-champion d'Espagne : 1959 et 1960
Finaliste de la Coupe d'Espagne : 1958, 1960 et 1961
(Divers saisonnier: trophée Ramón de Carranza de Cadix (1958, 1959 et 1960), et Benito Villamarín de Séville (1960).)

Distinctions

Ballon d'or : 1957 et 1959.
Meilleur buteur de l'histoire du Real Madrid.
Meilleur buteur de l'histoire de la Liga.
Meilleur buteur de la Coupe d'Europe des clubs champions en
1958.
Meilleur buteur du
Championnat d'Argentine en 1947 (27 buts).
Meilleur buteur du
Championnat de Colombie en 1951 (31 b.) et 1952 (19 b.)
Meilleur buteur du
Championnat d'Espagne en 1954 (27 b.), 1956 (24 b.), 1957 (31 b.), 1958 (19 b.) et 1959 (23 b.).