lundi 2 juillet 2007

Fabien Barthez


Fabien Barthez est un footballeur international français né le 28 juin 1971 à Lavelanet (Ariège) évoluant au poste de gardien de but.
Fabien Barthez
Fiche d'identité
Nationalité
France
Date de naissance
28 juin 1971
Lieu de naissance
Lavelanet
Taille
1m83
Surnom
le Divin Chauve, Calamity Fab, La Diva chauve, Fabulous Fab
Situation en club
Club actuel
sans club
Numéro
sans numéro
Poste
Gardien
Parcours professionnel*
Saison
Club
Matchs (Buts)
1990-19921992-19951995-20002000-20032003-20062006-2007 (Déc)2007 (Jan-Avr)
Toulouse FCOlympique de MarseilleAS MonacoManchester UnitedOlympique de MarseilleSans clubFC Nantes
26 (0)106 (0)153 (0)92 (0)74 (0)-6 (0)
Sélection en équipe nationale**
1994-2006
France
87 (0)
* Matchs joués et buts marqués dans chaque clubcomptant pour le championnat nationalet les compétitions nationales et continentales.** Matchs joués et buts marqués pour l'équipenationale en match officiel.

Biographie
Issu d'une famille de sportifs (son père était demi d'ouverture au
RC Narbonne) Fabien Barthez pratique assez tôt le rugby et le football. Un de ses premiers entraîneurs, Aimé Goudoux, le fixe au poste de gardien de but, bien qu'il fût un joueur assez complet, qui appréciera pendant toute sa carrière évoluer dans le champ à l'occasion de matches d'entraînement ou de bienfaisance.

Les débuts toulousains
En 1986, il intègre le centre de préformation du
TFC à Lespinet, sous la direction d'Elie Baup dont il restera très proche, et remporte dans la foulée un titre de champion de France cadets. Il rejoint ensuite le centre de formation dirigé par Serge Delmas qu'il fréquente durant trois ans, avec à la clé des apparitions avec l'équipe de DH et de D3.
Le
21 septembre 1991, après les blessures de Robin Huc et d'Olivier Pédemas, Fabien Barthez dispute sa première rencontre de D1 face à Nancy, et encaisse son premier but chez les professionnels sur une frappe de David Zitelli. Il dispute cette saison là 26 matchs, dont un fameux Toulouse-OM au cours duquel il enchaîne les exploits, au point que Bernard Tapie le recrute à l'Olympique de Marseille pour la saison 1992-1993.

Le fabuleux parcours marseillais
Arrivé à
Marseille en échange d'une somme jugée déraisonnable pour un gardien de son âge, Fabien Barthez craint d'être cantonné à un poste de remplaçant. Mais une blessure de Pascal Olmeta le propulse au poste de numéro 1, qu'il ne quittera plus à l'OM. Il dispute notamment un match référence dans sa carrière, à Glasgow contre les Rangers où joue le gardien écossais Andy Gorham qui n'hésite pas à se placer très haut, et à monter à 30 mètres de ses buts pour faire des relances...
Sous le maillot de l'
OM, il connaît déjà la consécration, avec la victoire en Ligue des Champions contre le Milan AC (1-0) en 1993, puis sa première sélection sous le maillot bleu en 1994 contre l'Australie (1-0) lors de la Coupe Kirin remporté par l'équipe de France. L'OM étant relégué en seconde division en 1994 après l'affaire OM-VA, il joue une saison en D2, avant de partir pour l'AS Monaco.

Champion de France avec Monaco, champion du monde
En
Principauté il remporte deux championnats de France en 1997 et 2000 et atteint la demi-finale de la Ligue des Champions en 1998. Sous le maillot français, celui qu'on surnomme le « divin chauve » (comme avant lui Alfredo Di Stefano) dispute l'Euro 1996 en tant que troisième gardien (il est blessé, et le sélectionneur lui préfère à l'époque Bernard Lama) puis devient titulaire avant la Coupe du monde 1998, justifiant sa place par une superbe prestation contre la Finlande (0-1) en match amical, juste avant le tournoi. Durant cette Coupe du monde jouée en France, il réalise d'excellentes performances, et s'impose comme l'un des meilleurs gardiens du monde. Il finit le tournoi en n'ayant encaissé que deux buts, dont un sur penalty. Le grand public apprend aussi à connaître ce personnage facétieux, dont la coupe de cheveux fait des émules chez les hommes atteints de calvitie.
En mars
1999 contre l'Ukraine (0-0) en éliminatoires de l'Euro 2000 il sauve les Bleus à plusieurs reprises devant Andreï Shevchenko. Il remporte ce tournoi en étant élu Meilleur gardien de l'Euro après avoir été élu Meilleur gardien du Championnat de France par le bihebdomadaire France Football. À la fin de l'année, Fabien Barthez est même désigné meilleur gardien de football de l'année. L'année 2000 est l'apogée de sa carrière ; il s'engage à l'intersaison avec Manchester United, considéré comme l'un des deux meilleurs clubs du monde à l'époque.

La période mancunienne
Il rejoint ce prestigieux club de
Manchester United, pour pallier le départ de Peter Schmeichel, gardien emblématique de « MU », pour la somme de 80 millions de francs à l'époque. Il remportera deux titres de champion en 2001 et 2003 et atteint la finale de la Coupe de la Ligue Anglaise en 2003.
Après deux premières saisons d'excellente qualité, « Fabulous Fab » commet plusieurs bourdes en
2002-2003, qui coïncident avec l'époque de l'élimination de la France au premier tour de la Coupe du Monde 2002. Fabien Barthez perd même sa place de titulaire après le quart de finale retour de Ligue des Champions contre le Real Madrid (4-3), jugé en grande partie responsable de l'élimination des « Reds Devils ». S'il est contesté en Angleterre, il ne l'est pas en France, avec laquelle il remporte la Coupe des Confédérations contre le Cameroun (1-0) en signant encore deux arrêts de grande classe.

Retour sur la Canebière
Le début de saison
2003-2004 est difficile pour « le chien fou » (un de ses multiples surnoms) qui se retrouve à cirer le banc d'Old Trafford. Néanmoins, il conserve la confiance de Jacques Santini, le sélectionneur de l'équipe de France qui le maintient comme titulaire au détriment de Grégory Coupet. Barthez lui prouve qu'il a eu raison en étant toujours irréprochable en sélection, comme en Slovénie (0-2) en éliminatoires de l'Euro 2004 où il signa plusieurs parades décisives. Début 2004, il est recruté par l'OM où il atteint la finale de la Coupe UEFA grâce à des performances de haut niveau face à Liverpool et Newcastle. Mais en finale, il est expulsé pour une sortie trop dangereuse juste avant la mi-temps, provoquant un penalty et précipitant la défaite des siens face au FC Valence (0-2).
Malgré les résultats en dents de scie du club olympien, il s'affirme comme étant toujours l'un des meilleurs gardiens en activité. Il réalise quelques matchs de haut niveau, comme contre
Toulouse en 2004. Le 12 février 2005, il crache en direction d'un arbitre marocain lors d'un match amical contre le WAC Casablanca. Il plaide qu'il a été lassé de voir ses coéquipiers agressés sur le terrain sans réaction de la part de l'arbitre, Abdellah El Achiri, mais il est suspendu six mois et doit faire dix travaux d'intérêt général.
La veille du dernier match de la saison, le
12 mai 2006, il annonce qu'il quitte Marseille. Cela ne l'empêche pas d'être vice-champion du monde avec l'équipe de France, une Coupe du monde pendant laquelle il n'est l'objet d'aucune critique fondée quant à son niveau de jeu, bien que de nombreux observateurs l'estiment moins bon que son remplaçant, Coupet.
Toujours sans club en octobre
2006, il espère s'engager avec le Toulouse Football Club qui, malgré le départ de Christophe Revault pour Rennes continue d'ignorer les offres du gardien champion du monde appuyées par l'entraîneur Élie Baup. Finalement, le 5 octobre 2006, il annonce officiellement lors d'un journal télévisé[1] de TF1 la fin de sa carrière de footballeur. A l'époque il a joué au total 441 matchs de championnats, et 98 matchs de coupes d'Europe.

Barthez débarque à La Jonelière

Barthez sous le maillot de l'équipe de France
En décembre 2006, le
FC Nantes, en difficulté, fait appel au champion du monde français. Après s'être entrainé pendant 4 mois au club de CFA2 de Blagnac (Haute-Garonne) en tant que joueur de champ (comme à ses débuts), il décide de revenir sur sa décision de prendre sa retraite professionnelle, et signe un contrat de six mois pouvant aller jusqu'à 18 mois minimum en cas de maintien en Ligue 1 du club. Il porte le numéro 1 et effectue son premier match sous les couleurs des canaris le 6 janvier 2007 à l'occasion du 32ème de finale de Coupe de France entre le FC Nantes et l'En Avant Guingamp (victoire 1-0).
Ce retour sera mitigé. S'il encaisse cinq buts dans un match contre
Valenciennes, il réalise la semaine suivante un match exceptionnel contre Marseille. Le 1er avril 2007 il met lourdement son club en difficulté en laissant entrer un ballon anodin dans son but sur une grossière erreur, lors d'une rencontre des mal-classés contre Sedan; il sera même remplacé par Tony Heurtebis à la 68e minute. Il est dès lors surnommé « la Diva Chauve » par un certain nombre de supporters Nantais. Il quitte le stade prétextant une fausse blessure. Il entre ensuite dans une phase de conflit avec ses partenaires. Après la défaite à domicile face au Stade rennais malgré deux superbes parades, les derniers espoirs de maintien s'évaporent. A la sortie du stade, Fabien Barthez s'énerve contre des supporters qui n'avaient pas laissé passer sa voiture. Barthez les agresse verbalement. Il s'ensuit une légère altercation stoppée rapidement par la police (cette version est celle notée dans le rapport de police officiel). Toutefois cet incident, largement exagéré par son entourage, lui permet de justifier son départ définitif du club le 29 avril 2007. Il l'annonce publiquement sur RMC : « Je ne vais pas rejouer avec Nantes. Je ne me sens pas prêt de vivre comme cela. Je ne me sens plus en sécurité là-bas et je préfère partir ». La police n'a enregistré aucune plainte de sa part au sujet de cette supposée agression.
Dans un article paru le 3 mai 2007 dans
L'Équipe, Barthez indique qu'il était prêt à poursuivre sa carrière dans un autre club. Des rumeurs annoncent des contacts avec une équipe de Major League Soccer, aux USA.

Barthez le Mexicain, une fausse information [modifier]
Le
12 juin 2007, Javier Perez Teuffer, le président de Necaxa d'Aguascalientes déclare que Barthez reviendra sur les terrains sous les couleurs de son club, avant-dernier du tournoi final de la première division mexicaine. Il s'agissait en fait d'une rumeur présentée comme une vraie information, démentie immédiatement par son agent[2]. Ce président n'en est pas à sa première facétie, ayant prétendu vouloir faire venir Buffon dans son club six mois auparavant.
Barthez, ayant passé ses vacances en corse, serait tenté de signer au SC Bastia ou à l'Ac Ajaccio.. à suivre

Palmarès
1er sélectionné de l'équipe de France au poste de gardien (devant
Joël Bats 50 capes, et Bernard Lama 44) avec 87 sélections.
17 matchs de phase finale de Coupe du monde (record français - sur 3 éditions successives).
Vainqueur de la
Coupe du monde : 1998.
Vainqueur du
Championnat d'Europe des Nations : 2000.
Vainqueur de la
Coupe des Confédérations :2001 et 2003.
Vainqueur du Tournoi
Hassan II : 1998 et 2000.
Vainqueur de la
Coupe Kirin : 1994 (1re sélection).
Vainqueur de la
Ligue des Champions : 1993 ( Olympique de Marseille)
Vainqueur de la coupe intertoto :
2005 ( Olympique de Marseille)
Champion de France :
1997 et 2000 ( AS Monaco) ( le titre de 1993 n'ayant pas été attribué en raison de l'affaire OM VA)
Champion d'Angleterre :
2001 et 2003 ( Manchester United)
Trophée des champions :
1997 ( AS Monaco)
Champion de France D2 :
1995 ( Olympique de Marseille)
Champion de France Cadet :
1987 ( Toulouse FC)
Chevalier de la
Légion d'honneur en 1998
Prix
Lev-Yachine (meilleur gardien de la coupe du monde FIFA) en 1998
Meilleur gardien de football de l'année : 2000.
Gardien d'or France Football en
1998
Meilleur gardien européen du classement du Ballon d'or en
1998 et 2000
Onze d'argent en 1998
Finaliste de la
Coupe du Monde 2006
Finaliste de la
Coupe UEFA 2004 ( Olympique de Marseille)
Finaliste de la Coupe de la Ligue Anglaise 2003
Finaliste de la
Coupe de France 2006 ( Olympique de Marseille)

Ses grandes compétitions

Coupe du Monde 1998
C'est la première véritable compétition de Fabien Barthez qui avait déjà participé à l'
Euro 1996 mais en tant que troisième gardien pour cause de blessure. Avant le mondial français, il est nommé titulaire par Aimé Jacquet. Après deux premiers matchs paisibles contre l'Afrique du Sud (3-0) puis l'Arabie saoudite (4-0) où il n'est pour ainsi dire jamais inquiété, "Fabulous Fab" est plus sollicité contre le Danemark. Il réalise en effet un superbe arrêt devant Michael Laudrup. Après s'être incliné sur un penalty de Brian Laudrup avant la mi-temps, il réussit un superbe arrêt en deux temps sur un puissant coup-franc du défenseur Stig Tofting à l'ultime minute. En 1/8è de finale face au Paraguay du charismatique José Luis Chilavert meilleur gardien du monde 1997, il tient tête à son homologue sud-Américain et ne cède pas, jusqu'à ce que le défenseur Laurent Blanc délivre les Bleus de son but en or. En quarts de finale face aux voisins transalpins, il fait un grand match. Il réalise une sortie périlleuse devant le redoutable Christian Vieri puis est aidé par son poteau droit sur un tir de Roberto Baggio dans les prolongations. La séance de tirs aux but est fatale à la "Squadra Azzura". Le "divin chauve" arrête le tir au but de Demetrio Albertini avant de voir celui de Luigi Di Biagio rebondir sur la barre transversale, synonyme de qualification en demi-finales. Il concédera son premier et unique but sur une phase de jeu à la 46è minute de la demi finale contre les surprenants Croates, but signé Davor Suker (meilleur buteur de la compétition avec 6 réalisations). Heureusement pour "Fab" et son équipe, l'arrière latéral droit Lilian Thuram remettra les compteurs à zéro dans la minute qui suit avant de doubler la mise quelques instants plus tard, offrant ainsi la qualification pour la première finale de Coupe du Monde à la France. On notera l'expulsion de Laurent Blanc lors de cette demi-finale, sur une simulation de Slaven Bilić, privant de finale le grand ami et complice du gardien monégasque. Le 12 juillet 1998, il rentre définitivement avec ses 21 coéquipiers dans l'histoire du football et de la Coupe du Monde en dégoûtant Ronaldo et les attaquants "auriverde" par son calme, sa sûreté et son engagement, permettant à l'équipe de France de remporter haut la main sa première coupe du monde.

Coupe du Monde 2006
C'est la 5e "grande" compétition de Fabien Barthez , il est gardien numéro 1 de l'équipe de France devançant son compatriote
Grégory Coupet. Barthez réalise une nouvelle fois une belle Coupe du monde pendant laquelle il n'a encaissé que 3 buts en 7 matchs dont 1 sur penalty. Mais le 9 juillet 2006 , après une finale historique, Barthez ne sera pas une deuxième fois champion du monde car la France s'incline aux tirs aux buts face à l'Italie 1-1 ( T.A.B 5-3 ).

Giuseppe Baresi


Giuseppe Baresi est un ancien footballeur italien né le 7 février 1958 à Travagliato. Il évoluait au poste de milieu de terrain défensif. Il a passé toute sa carrière à l'Inter Milan, jouant 559 matchs sous les couleurs de l'Inter. Il participa au Championnat d'Europe de football 1980 et à la Coupe du monde de football de 1986.
Son frère est
Franco Baresi, qui fit une belle carrière avec le Milan AC.

Carrière
1976-1992 : Inter Milan (559 matchs, 13 buts)

Palmarès

Champion d'Italie en 1980 et 1989 (Inter Milan)
Vainqueur de la
Coupe d'Italie en 1978 et 1982 (Inter Milan)
Vainqueur de la
Supercoupe d'Italie en 1989 (Inter Milan)
Vainqueur de la
Coupe UEFA en 1991
18 sélections (0 but) avec l'
équipe d'Italie entre 1979 et 1986.

Franco Baresi


Franco Baresi est un footballeur italien né le 8 mai 1960 à Travagliato. Il a effectué toute sa carrière en club avec l’équipe du Milan AC avec laquelle il a remporté de nombreux titres dans le championnat d’Italie et dans les compétitions européennes. C’était un excellent défenseur central, qui savait très bien lire le jeu et conduire son équipe sur le terrain, en bon capitaine qu’il était soit au Milan AC, soit dans l’équipe d’Italie (par respect, on l’appelait « Il Capitano »). Il a gagné la coupe du monde 1982 disputée en Espagne et a participé à la coupe du monde 1990 ainsi qu'à la coupe du monde 1994.

Carrière en club
Après deux essais malheureux, il réussit à rejoindre les rangs du Milan AC alors qu’il a quatorze ans, l’Inter Milan faisant un mauvais choix en lui préférant son frère Giuseppe.
Il fait ses débuts dans le « Calcio » en Série A le
23 avril 1978 lors d’un match gagné contre Hellas Vérone. Il a alors 18 ans. Dès l’année suivante, en 1979, il permet au Milan AC de remporter un dixième titre de champion d’Italie.
Il effectue ensuite toute sa carrière avec le
Milan AC, jusqu’en 1997, jouant 532 rencontres et marquant 16 buts.
Franco Baresi a gagné de nombreux titres, notamment :
6 titres de champion d’Italie en
1979-1988-1992-1993-1994 et 1996
3
Ligues des Champions Européens en 1989-1990 et 1994
1
Coupe Mitropa en 1982
2 victoires en
Coupe Intercontinentale en 1989 et 1990
3
supercoupes d’Europe en 1989-1990 et 1995
4 Supercoupes italiennes en
1988-1992-1993 et 1994
Il ne lui manque qu’une coupe d’Italie, épreuve que le
Milan AC n’a pas pu gagner de 1974 à 2002.
Pour lui rendre hommage, le maillot qu’il portait avec le numéro 6 a été retiré et ne sera plus porté par un autre joueur du
Milan AC.
Baresi quitte la compétition en
1997 à l'âge de 37 ans.

Carrière internationale

Il a gagné la coupe du monde 1982 qui s’était disputée en Espagne. Il a participé aussi à la coupe du monde 1990 et à la coupe du monde 1994. Après avoir été longtemps blessé, il a beaucoup travaillé pour participer à la coupe du monde 1994, malheureusement pour lui elle a été perdue par l’équipe d’Italie en finale à l’issue de l’épreuve du tir au but.
Franco Baresi compte 81 sélections, il est actuellement le 5e joueur le plus capé en Italie, et a marqué 1 but avec l’
équipe d’Italie.
Il fait toujours partie du
Milan AC et s’occupe de la recherche de nouveaux talents.

Roberto Baggio


Roberto Baggio est un footballeur italien, né le 18 février 1967 à Caldogno, près de Vicenza. Attaquant, il a gagné durant sa carrière le championnat d'Italie en 1995 et 1996, la Coupe UEFA en 1993 et la Coupe d'Italie en 1995. En 1993, il remporte le Ballon d'or. Avec l'équipe d'Italie (55 sélections et 27 buts), il a participé à 3 Coupes du Monde et a été vice-champion du monde en 1994. En 19 saisons en Serie A, il a joué 452 matchs et marqué 205 buts.
Roberto Baggio
Fiche d'identité
Nationalité
Italie
Date de naissance
18 février, 1967
Lieu de naissance
Caldogno
Taille
1m74
Surnom
Divin Codino
Situation en club
Club actuel
Retraite
Numéro
10
Poste
Milieu Offensif
Parcours professionnel*
Saison
Club
Matchs (Buts)
1982-19851985-19901990-19951995-19971997-19981998-20002000-2004
Vicenza AC Fiorentina Juventus AC Milan Bologne FC Inter Milan Brescia
36 (13)94 (39)141 (78)51 (12)30 (22)42 (9)95 (45)
Sélection en équipe nationale**
1990-2004
Italie
56 (27)
* Matchs joués et buts marqués dans chaque clubcomptant pour le championnat nationalet les compétitions nationales et continentales.** Matchs joués et buts marqués pour l'équipenationale en match officiel.

Biographie

Les débuts
Roberto Baggio débute en
Serie C1, la 3e division italienne, à l'âge de 15 ans dans l'équipe de Vicenza. Durant la saison 1984-1985, il marque 12 buts en 29 matchs, et permet ainsi à son équipe d'obtenir la promotion en Serie B.
Il débute en
Serie A, la 1ère division italienne, le 21 septembre 1986 sous les couleurs de la Fiorentina (victoire sur la Sampdoria de Gênes 2-0). Il marque son premier but à Naples contre l'équipe de Maradona, après une action solitaire et après avoir dribblé toute la défense adverse.
Le 16 novembre 1988, ce milieu offensif est sélectionné pour la première fois en
équipe d'Italie, à l'occasion du match contre les Pays-Bas. Il marquera 27 buts en 56 sélections.
Il restera à la Fiorentina jusqu'à la saison 1989-1990, au terme de laquelle, il sera transféré à la
Juventus. Ce transfert entre les deux clubs rivaux, entraîne de nombreux mécontentements parmi les tifosi florentins. Des émeutes éclatent même à Florence, et la police est obligée d'intervenir pour tenter de calmer la situation.

Le Mondial 90
Sélectionné pour le
Mondial 90 organisé en Italie, il se révèle au monde entier en marquant un superbe but contre la Tchécoslovaquie. Il évolue en pointe de l'attaque, et forme un formidable duo avec Salvatore Schillaci. Cependant pour affronter l'Argentine de Diego Maradona en demi-finale, le sélectionneur italien, Azeglio Vicini, décide de faire confiance à Gianluca Vialli. Roberto se retrouve sur le banc des remplaçants, et son entrée trop tardive dans le match, ne lui permet pas de changer le cours du jeu. L'Italie est éliminée aux tirs au buts.
Pour le match de la troisième place contre l'
Angleterre, le duo Schillaci-Baggio est de nouveau sur le terrain, et c'est assez logiquement que l'Italie l'emporte 2-1. Roberto marque le premier but après une belle action dans la surface de réparation anglaise. Il aurait également pu marquer le deuxième but, mais préfère laisser tirer le penalty à Schillaci, pour que ce dernier remporte le titre de meilleur buteur de la compétition.

La Juventus
En 1990, il débute à la
Juventus, où il retrouve Salvatore Schillaci. Ses débuts sont relativement difficiles, puis il s'affirme comme le véritable leader de l'équipe. Cependant, les titres tardent à arriver. Il est vrai qu'il y a peu de choses à faire en Serie A à cette époque face au grand Milan AC.
En 1993, la Juventus gagne la
Coupe UEFA, Roberto Baggio est couronné Ballon d'or et désigné « Meilleur joueur de l'année » après une saison fabuleuse. Il marque 3 buts en demi-finale contre le Paris St-Germain, puis à nouveau 2 buts en finale de la Coupe UEFA contre le Borussia Dortmund, et se qualifie avec l'Italie pour le Mondial Américain. En Serie A, la réussite n'est pas la même, et le Scudetto revient une fois de plus au Milan AC. La Juventus en fin de saison réussi tout de même l'exploit de battre le futur champion d'Italie dans son stade à San Siro, après une nouvelle superbe prestation de Roberto Baggio.

Le 1er Scudetto
Roberto Baggio remporte son premier championnat d'Italie en 1995 avec la Juventus. Cette même année, il remporte également la Coupe d'Italie. Malgré ses deux succès, Roberto Baggio quitte la
Juventus pour le Milan AC en fin de saison.

Le Milan AC
Dès sa première année au
Milan AC, Roberto Baggio remporte le championnat et donc son deuxième Scudetto consécutif. Après une saison 1996-1997 où le Milan AC n'obtient que des résultats décevants, aussi bien en Italie qu'en Europe, Roberto Baggio quitte le club lombard pour l'équipe de Bologne. Il veut jouer avec continuité pour espérer faire partie de l'équipe d'Italie lors du Mondial 1998.

L'Inter
Après le Mondial 98,
Massimo Moratti, le président de L'Inter, décide d'engager Roberto Baggio pour l'associer à Ronaldo. L'équipe milanaise présente ainsi un formidable duo d'attaquants, et c'est avec beaucoup d'espoirs que la saison commence. Malheureusement, cette saison 1998-1999, n'apporte que peu de satisfactions aux tifosi « nerazzurri ». L'Inter fini très loin du Milan AC qui remporte le Scudetto et est éliminé par Manchester United en quart de finale de la Ligue des Champions. Par ailleurs, 4 entraineurs se succèdent à la tête de l'équipe, mais aucun d'eux n'arrive à trouver la solution.
Roberto Baggio ne dispute pas la meilleure de ses saisons, mais cependant, lors de certains matchs, il montre tout son talent. C'est le cas lors du match Inter-
Real Madrid où l'équipe milanaise jouait sa qualification pour les quarts de finale de la Ligue des Champions. L'Inter était obligé de s'imposer pour se qualifier à l'une des deux premières places du groupe. Rentré en cours de jeu alors que le score était de 1-1, Roberto Baggio disputa une fantastique fin de match. Les deux superbes buts qu'il marque à l'équipe espagnole permettent à l'Inter de prendre la première place du groupe, et cette soirée restera à jamais gravée dans la mémoire des supporters italiens.
Pour la saison 1999-2000, c'est
Marcello Lippi, l'ancien entraineur de Roberto Baggio à la Juventus, qui est nommé pour ramener l'Inter au sommet. L'équipe est également renforcée par l'arrivée de plusieurs joueurs, dont celle de Christian Vieri, l'avant-centre de l'équipe d'Italie. Pour de nombreux observateurs, le duo d'attaquants sera composé de Ronaldo et de Vieri, et donc la saison s'annonce difficile pour Roberto Baggio.
En effet, cette saison est l'une des plus noires de la carrière de Roberto.
Lippi, avec lequel il s'est brouillé dès le début de la saison, ne lui facilite pas la tâche en l'envoyant à de très nombreuses reprises sur le banc des remplaçants (lorsqu'il n'était pas obligé de suivre le match des tribunes). Roberto Baggio expliquera dans son autobiographie, Una porta nel cielo, les raisons de ses problèmes avec Lippi. Cependant, Roberto, à chaque fois qu'il en a l'occasion, montre sur le terrain sa vraie valeur et surtout la mauvaise foi de l'entraineur, qui malgré les soucis physiques de Vieri et Ronaldo, continuait à exclure Roberto des titulaires. En particulier, lors du match de barrage entre l'Inter et Parme, permettant de départager les deux équipes pour la quatrième place du championnat, qualificative pour la Ligue des Champions, c'est encore Roberto Baggio qui grâce à un doublé sauve la saison de l'Inter, et par la même occasion celle de Lippi.
A la fin de la saison, entre Baggio et
Lippi, L'Inter choisit ce dernier et Roberto Baggio se retrouve ainsi sans club, alors que l'équipe d'Italie s'envole sans lui pour aller disputer l'Euro 2000 en Belgique et aux Pays-Bas. Pour la petite histoire, lors de la saison suivante, Lippi n'entrainera l'Inter que pour quelques journées, avant d'être licencié pour faute de résultats ...

Brescia
Roberto Baggio signe à
Brescia durant l'été 2000 grâce notamment à Carlo Mazzone l'entraîneur de l'équipe lombarde qui s'est investi personnellement pour le faire venir. Roberto joue dans cette équipe jusqu'à la fin de sa carrière, et espère être appelé pour disputer le Mondial 2002 en Corée et au Japon. Malgré tous ses efforts, la convocation n'arrive pas, et Roberto ne peut donc pas disputer son 4e Mondial consécutif.
Le 14 mars 2004, durant le match contre Parme, Roberto Baggio marque son 200e but en Serie A, et rejoint ainsi 4 autres champions :
Silvio Piola, Gunnar Nordahl, Giuseppe Meazza et José Altafini.
Roberto dispute son dernier match le 16 mai 2004 (Milan AC-Brescia 4-2), peu après avoir été convoqué une dernière fois, en avril 2004, en équipe d'Italie pour disputer un match amical contre l'
Espagne. L'affection des tifosi italiens pour leur champion se fait sentir tout au long de la partie par des ovations à chaque fois que Roberto Baggio touche le ballon et par une standing ovation lorsque qu'il est remplacé à quelques minutes du coup de sifflet final.
Il est également intéressant de remarquer que l'équipe de Brescia, avant l'arrivée de Roberto Baggio, n'avait jamais réussi à se maintenir en Serie A. Durant les 4 saisons où Roberto Baggio a évolué sous les couleurs de Brescia, l'équipe s'est à chaque fois sauvée sans trop de difficultés (se qualifiant même à une reprise pour l'Europe). Lors de la saison 2004-2005, Brescia, privé de son « numéro 10 » (numéro retiré en hommage à Baggio), s'est classé 19e sur 20, et a été donc relégué en Serie B...
Si en Italie, tous ne considèrent pas Roberto Baggio comme le meilleur joueur italien de tous les temps, il n'en restera pas moins, le plus aimé.

Les coupes du monde

Le Mondial 90
Sélectionné pour le Mondial 90 organisé en Italie, il se révèle au monde entier en marquant un superbe but contre la Tchécoslovaquie. Il évolue en pointe de l'attaque, et forme un formidable duo avec Salvatore Schillaci. Cependant pour affronter l'Argentine de Diego Maradona en demi-finale, le sélectionneur italien, Azeglio Vicini, décide de faire confiance à Gianluca Vialli. Roberto se retrouve sur le banc des remplaçants, et son entrée trop tardive dans le match, ne lui permet pas de changer le cours du jeu. L'Italie est éliminée aux tirs au buts.
Pour le match de la troisième place contre l'Angleterre, le duo Schillaci-Baggio est de nouveau sur le terrain, et c'est assez logiquement que l'Italie l'emporte 2-1. Roberto marque le premier but après une belle action dans la surface de réparation anglaise. Il aurait également pu marquer le deuxième but, mais préfère laisser tirer le penalty à Schillaci, pour que ce dernier remporte le titre de meilleur buteur de la compétition.

Le Mondial 94
Pour le Mondial 94 aux États-Unis, tout l'Italie attend son équipe nationale et surtout son meilleur joueur, Roberto Baggio. Pour Roberto et la Juventus, la saison 1993-1994, n'a pas été particulièrement réussie. La Juventus se classe 2e de la Serie A mais sans jamais vraiment avoir lutté contre le Milan AC et est éliminée en quart de finale de la Coupe UEFA. De même, la préparation de L'Italie au Mondial, n'est pas des meilleures: défaite 1-0 à Naples face à la France, défaite 2-1 en Allemagne. De plus, le sélectionneur italien, Arrigo Sacchi, ne semble être fixé ni sur un module de jeu, ni sur une équipe type. Seuls Roberto Baggio et les défenseurs du Milan AC (Baresi, Maldini, Costacurta et Tassoti), sont des titulaires indiscutables.
Italie-Irlande:
Ainsi, l'Italie débute son premier match contre L'Irlande en 4-4-2, alors que durant tous les matchs préparatoires, l'Italie avait évolué en 4-3-3. Roberto Baggio ne brille pas pour son début dans la compétition, et L'Italie dispute son plus mauvais match du Mondial. L'Irlande s'impose 1-0, et plus que le manque de jeu de l'Italie, c'est la prestation de Roberto Baggio qui inquiète les tifosi.
Italie-Norvège:
Pour son deuxième match, l'Italie n'a pas droit à l'erreur. Elle doit battre la Norvège s'il elle veut continuer dans le Mondial. Cette fois-ci, tout semble se passer pour le mieux. L'Italie débute bien la rencontre, et Roberto Baggio semble bien inspiré. Mais c'est un coup de théâtre qui se produit. Lors de la première action norvégienne,
Gianluca Pagliuca, le gardien italien, est expulsé après avoir touché le ballon avec les mains en dehors de sa surface de réparation. L'Italie se retouve à 10, et un joueur doit sortir pour que Luca Marchegiani, le gardien remplaçant, puisse entrer sur le terrain. Arrigo Sacchi décide à la surprise générale de faire sortir Roberto Baggio. Roberto, n'en revient pas, et se demande si son entraineur n'est pas devenu fou. Ces images où l'on voit très nettement les gestes et l'expression de Roberto Baggio, seront à l'origine des incompréhensions entre Sacchi et Baggio jusqu'à la fin de sa carrière. L'Italie parvient au bout d'un match incroyable à remporter la victoire 1-0. C'est Dino Baggio, « l'autre Baggio » qui offre la victoire à l'Italie. Cependant Franco Baresi se blesse gravement, et pour de nombreux observateurs son Mondial est déjà terminé.
Italie-Mexique:
Lors du troisième match, Italie et Mexique se séparent sur le score de 1-1 (But de Massaro pour l'Italie), et comme lors du premier match, Roberto Baggio n'est que l'ombre de lui-même. L'Italie se qualifie pour le deuxième tour comme meilleure troisième. En 8e de finale, elle s'attend à affronter l'Argentine de
Batistuta et de Maradona. Mais les argentins, privés de Maradona suspendu pour dopage, perdent contre la Bulgarie et finalement, c'est le Nigéria qui se classe premier de son groupe et qui donc jouera contre l'Italie.
Italie-Nigéria:
A Boston, tout débute très mal pour l'Italie. Les Italiens souffrent terriblement contre le Nigeria, et les joueurs champions d'Afrique ouvrent très rapidement le score. Cette fois-ci pour l'Italie, il n'y aura pas de seconde chance, il faut gagner ou « rentrer à la maison ». Roberto Baggio, très critiqué, a également beaucoup à prouver sur ce match. Mais l'Italie ne doit pas seulement lutter contre le
Nigeria, elle doit aussi affronter le terrible Brizio Carter, l'arbitre du match qui siffle les décisions à sens unique. L'arbitre mexicain expulse même Gianfranco Zola, rentré à peine 10 min avant alors que le joueur italien n'avait pas touché son adversaire. Mais une nouvelle fois, c'est dans l'adversité que l'Italie donne le meilleur d'elle-même et à 10 contre 11, elle commence à mettre en difficulté son adversaire. Cependant le temps passe et l'Italie est toujours mené 1-0. Mais à la 88e minutes, alors que tout semble perdu, Roberto Baggio au même titre que Paolo Rossi lors du Mondial 82, décide de prendre les choses en main. Fabio Mussi qui vient de remonter le ballon voit Roberto à la limite de la surface de réparation. L'arrière droit de la Squadra Azzurra donne ainsi le ballon à Roberto qui d'une frappe à ras de terre, bas le gardien Nigérian. Plus personne n'y croyait, mais l'Italie arrache la prolongation. Celle-ci sera à sens unique, et après avoir refusé au moins deux pénalty indicutables, l'innénarable Brizio Carter, dans un rare moment de lucidité, décide d'accorder le troisième. Roberto Baggio le transforme et l'Italie l'emporte 2-1. Le lendemain, la Gazzetta dello Sport titra: « ITALIA: BAGGIOOOOOOOOOOO !!! à 10 contre 11, L'Italie bat l'arbitre ... et le Nigeria ».
Italie-Espagne:
En quart de finale, l'Italie bat l'Espagne 2-1 (Buts de Dino Baggio et de Roberto Baggio).
Italie-Bulgarie:
En demi-finale, l'Italie bat la Bulgarie 2-1 (Doublé de Roberto Baggio).
Italie-Brésil:
En finale, Le Brésil bat l'Italie 0-0 3-2 aux tirs aux buts. A noter que Roberto rate son pénalty, ce qui permet aux Brésiliens de l'emporter.

Bologne et le Mondial 98
Roberto Baggio réalise une superbe saison 1997-1998. Il permet avec ses 22 buts (son record personnel en Italie) à Bologne de se qualifier pour la Coupe de L'UEFA, mais surtout il retrouve l'équipe d'Italie pour le
Mondial 98 qui va se dérouler en France.
Roberto Baggio réalise un très bon Mondial en France. Il marque deux buts (contre le Chili et l'Autriche), et si
Cesare Maldini, le sélectionneur italien, lui avait donné plus souvent sa chance, ses performances ainsi que celles de L'Italie aurait pu être bien meilleures. L'Italie est éliminée en quart de finale par la France durant la séance des tirs au but. Bien que la France ait dominé globalement le match, Roberto rate de très peu le but en or durant la prolongation. Il réussi son tir au but, mais ne peut empêcher l'élimination de l'Italie.
C'est le troisième et dernier mondial disputé par Roberto Baggio, et à trois reprises, l'Italie aura été éliminée aux tirs aux buts. Ainsi pour Roberto Baggio, mais également pour d'autres grands champions comme
Paolo Maldini, « la roulette » des tirs au but se sera révélée fatale. Il est le seul joueur italien à avoir marqué dans trois Coupes du Monde différentes.

Carrière

Palmarès
Équipe nationale :
27 buts en 56 sélections avec l'
Italie (1988-2004)
Finaliste de la
Coupe du monde (1994)
Troisième de la
Coupe du monde (1990)
9 Buts en phase finale de Coupe du Monde (1990 : 2 buts, 1994 : 5 buts, 1998 : 2 buts)
Clubs :
2
Championnats d'Italie (1995, 1996)
1
Coupe UEFA (1993)
1
Coupe d'Italie (1995)
1
Supercoupe d'Italie (1996)
452 matchs et 205 buts en
Serie A

Distinctions individuelles
Ballon d'or (1993)
Meilleur footballeur de l'année FIFA (1993)
Prix Golden Foot (2003)
Ambassadeur de la FAO
Nommé
FIFA 100